L’amélioration temporaire de la ponctualité des trains et les indemnisations des abonnés par la SNCF n’ont pas totalement apaisé les usagers de la ligne TER 44. Le collectif Déter prépare un cahier de doléances qui sera remis au comité de ligne le 8 avril.
Depuis la réunion de crise du 16 février à Langon, où étaient présents des représentants de la SNCF, de la Région et des usagers du rail, quels sont les développements sur la ligne TER 44 Bordeaux-Langon-Agen après plusieurs mois de perturbations ? Le collectif Déter Sud-Gironde exprimait son mécontentement : retards et annulations de trains, difficultés de remboursement malgré la garantie fiabilité, dysfonctionnements des bus de substitution, etc.
Au début de mars, la SNCF a partiellement répondu aux attentes des usagers en colère avec des mesures commerciales visant à compenser les perturbations sur le réseau durant le dernier trimestre 2023 : réduction de 50 % sur la mensualité d’avril pour les abonnés annuels TER et de 30 % pour les mensuels ayant utilisé leur abonnement en novembre et décembre. Le collectif de défense des usagers se réjouit de cette, mais estime que les compensations sont insuffisantes par rapport aux réels préjudices subis.
La SNCF indique que la moitié des abonnements est financée par les employeurs, équivalant à un mois gratuit pour les abonnés annuels, une mesure qui n’apaise pas les esprits échauffés. Les usagers auraient souhaité des compensations plus substantielles. Lors de la réunion de mi-février, la SNCF avait expliqué les causes des perturbations et évoqué des perspectives d’amélioration, mais des retours négatifs sont de nouveau visibles sur les réseaux sociaux.
Bien que la régularité en février ait été bonne (95 %) et le taux de suppression bas (1 %), une légère régression a été enregistrée les trois premières semaines de mars. Des pannes de matériel roulant, des soucis de signalisation, des incidents graves et des problèmes techniques expliquent ces désagréments. Le prochain comité de ligne le 8 avril à Agen sera un moment clé pour discuter de ces problèmes.
Le collectif Déter Sud-Gironde recueille actuellement les doléances des usagers et formulera des propositions pour améliorer la situation. Une occasion de suivre les débats en visioconférence en s’inscrivant préalablement sur le site de la Région.