La nomination de Rachida Dati en tant que ministre de la Culture suscite une grande surprise et une certaine perplexité parmi les acteurs culturels girondins. Beaucoup sont dans un état de « sidération » et semblent incapables d’exprimer leur opinion à ce sujet. Il semble que personne ne puisse vraiment se projeter dans cette nouvelle situation, d’autant plus que le parcours de Rachida Dati est perçu comme éloigné de la sphère culturelle. Certains directeurs de structures culturelles estiment que cette nomination est perturbante car Rachida Dati n’a jamais manifesté d’intérêt particulier pour la culture. Ils la voient comme une provocation, surtout dans un contexte où la culture est déjà fragilisée. Certains acteurs culturels font également le choix de ne pas commenter cette nomination, ce qui montre l’influence des financements publics sur leurs prises de parole. Cependant, d’autres directeurs soulignent que le véritable problème réside dans la fréquence des changements de ministre de la Culture, qui envoie un message de désintérêt pour le temps long et la stabilité dans le domaine culturel. L’arrivée de Rachida Dati est perçue par certains comme une rupture et une communication politique plutôt qu’un véritable engagement pour le secteur culturel. Cette nomination promet donc des polémiques à venir et les professionnels du secteur attendent de voir quelles seront les politiques culturelles mises en place par Rachida Dati. Ils surveilleront également les réactions des organisations syndicales lors des prochaines Biennales internationales du spectacle à Nantes. Malgré cette nomination surprenante, Rachida Dati affirme répondre au besoin de représenter la France populaire, et certains directeurs de structures culturelles espèrent qu’elle soutiendra réellement les pratiques culturelles populaires qui constituent un enjeu important.

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