La trêve entre Israël et le Hamas, qui a permis la libération d’otages et de prisonniers ainsi que l’acheminement d’une aide d’urgence dans la bande de Gaza, entre dans sa quatrième et dernière journée. Des discussions sont en cours pour prolonger la trêve au-delà de ces quatre jours. Dans un communiqué, le mouvement islamiste armé palestinien a indiqué chercher à prolonger la trêve afin d’augmenter le nombre de prisonniers libérés conformément à l’accord. Selon une source proche du Hamas, le mouvement est favorable à une prolongation de deux à quatre jours. L’accord, négocié par le Qatar avec le soutien des États-Unis et de l’Égypte, est entré en vigueur vendredi et prévoit également la libération de 50 otages et de 150 prisonniers palestiniens détenus en Israël. Depuis vendredi, 39 otages et 117 prisonniers ont été libérés. Israël adoptera une décision officielle sur la prolongation de la trêve en fonction des développements de la situation. Le gouvernement israélien, qui a déjà promis d’éliminer le Hamas, doit également demander l’approbation d’un budget de guerre de 30 milliards de shekels (environ 7,3 milliards d’euros) lors d’une réunion prévue aujourd’hui. Les discussions concernant la prolongation de la trêve font suite à la libération d’une fillette de quatre ans, Abigail, qui a perdu ses parents lors de l’attaque du Hamas en territoire israélien le 7 octobre. Le président américain Joe Biden et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont tous deux exprimé leur soutien à la prolongation de la trêve. Bien que la trêve ait apporté un répit aux Gazaouis, la situation humanitaire reste dangereuse et les besoins sont sans précédent, selon l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). L’ONU estime qu’il faudrait envoyer 200 camions d’aide par jour pendant au moins deux mois pour répondre aux besoins de la population. Malgré cet avertissement, des milliers d’habitants de Gaza déplacés ont profité de la trêve pour tenter de rentrer chez eux dans le nord. Plus de la moitié des logements de Gaza ont été endommagés ou détruits par la guerre, et 1,7 million de personnes ont été déplacées sur une population de 2,4 millions d’habitants.

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