A mesure que nous vieillissons, notre sommeil évolue. Pourquoi les personnes âgées peinent à passer des nuits complètes et réparatrices ?

Lorsque nous vieillissons, notre sommeil subit des modifications, tant au niveau de sa durée que de son rythme. Quelles implications ces changements ont-ils sur notre santé ? À partir de l’âge de 50 ans, notre sommeil devient plus superficiel, ce qui engendre un réveil plus fréquent pendant la nuit. Notre horloge biologique évolue avec le temps, devenant plus orientée vers le matin.

Chez certains individus, cette tendance se manifeste de façon exacerbée, entraînant un endormissement précoce en soirée, vers 21 heures ou 21 heures 30… Bien que les besoins en sommeil restent inchangés voire légèrement réduits, le réveil matinal survient aussi de plus en plus tôt, parfois dès 4 ou 5 heures du matin. Par conséquent, le désir de faire la sieste se fait ressentir au détriment du sommeil nocturne. De plus, lors du vieillissement, nos nuits sont marquées par une répétition de cycles de sommeil d’environ 90 minutes. Cependant, les phases de sommeil léger prédominent au détriment des phases de sommeil profond.

Les personnes âgées sont également plus sensibles aux perturbations extérieures telles que les bruits, le froid ou la chaleur, qui ont tendance à les éloigner du sommeil réparateur. Divers facteurs comme certaines maladies, la prise de médicaments ou des changements de mode de vie peuvent impacter la qualité et la quantité de sommeil. Par exemple, une diminution de l’exposition à la lumière naturelle peut être observée chez les personnes âgées, en raison de problèmes de vue comme la cataracte qui réduit le passage de la lumière vers la rétine. De même, certaines douleurs peuvent limiter les déplacements, ce qui influe inévitablement sur le sommeil.

Pour retrouver un sommeil de meilleure qualité, il est recommandé d’adopter certains comportements tels que rester actif dès le matin, se lever à des heures régulières, prendre les repas à des horaires fixes, s’exposer à la lumière naturelle le matin, sortir dans la journée si possible, éviter les stimulants comme le café, et discuter avec un professionnel de santé des éventuels effets des médicaments sur le sommeil. Il est important de noter que le phénomène de ronflement s’intensifie avec l’âge, notamment chez les femmes après la ménopause, ce qui peut perturber le sommeil du ronfleur ainsi que celui de son partenaire.

En conclusion, comprendre les changements du sommeil liés à l’âge permet d’adapter son mode de vie et ses habitudes pour favoriser des nuits plus reposantes.

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