Le groupe ferroviaire SNCF réfléchit à sa stratégie pour les dix prochaines années concernant le train à grande vitesse (TGV) et pourrait envisager des ajustements sur certaines lignes déficitaires, comme celle entre Paris et La Rochelle. La rentabilité de cette ligne serait jugée insuffisante par la SNCF, selon un document interne consulté par Le Parisien. Dans le cadre de son projet d’optimisation des dessertes, la SNCF envisagerait de cibler spécifiquement les lignes qui nécessitent une portion de trajet en dehors du réseau TGV. Outre La Rochelle, des liaisons telles que Paris-Arras, Paris-Dijon, Paris-Chambéry, Paris-Metz-Nancy, Paris-Grenoble, Paris-Annecy, Paris-Reims sont également concernées. Jusqu’à présent, le système français de TGV reposait sur la péréquation, où les lignes rentables financent les lignes déficitaires, mais l’ouverture à la concurrence et la participation exclusive du groupe SNCF au financement du réseau fragilisent ce principe. La SNCF envisage donc plusieurs options pour limiter ses pertes, notamment une rationalisation des trajets et une demande de contribution financière aux collectivités locales. Cependant, certaines collectivités locales expriment leur inquiétude quant à la viabilité à long terme de ces solutions. La SNCF Voyageurs a nié avoir engagé un projet de réduction globale des dessertes TGV ou d’arrêt de destinations, affirmant maintenir un équilibre économique entre les liaisons bénéficiaires et déficitaires pour assurer une desserte couvrant tous les territoires.

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