Après le scandale des Ehpad Orpea il y a deux ans, une nouvelle affaire émerge concernant les Ehpad privés Emera. Des familles et la CGT accusent le groupe de manquement et de « maltraitance ». La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, affirme dans une lettre au gouvernement que le groupe Emera entretient un système de maltraitance généralisée envers les résidents et les salariés. La CGT affirme avoir reçu de nombreux témoignages de violences physiques et verbales, ainsi que des manquements au soin et à l’hygiène. Le groupe Emera, fondé en 1987, compte plus de 100 établissements en France et en Europe, et emploie 7 000 salariés. Des plaintes ont été déposées et une enquête a été ouverte en Gironde pour « violences habituelles sur personne vulnérable » dans l’établissement « Douceur de France » à Gradignan. D’autres plaintes ont été déposées et sont suivies par l’avocat des plaignants. Le groupe Emera a apporté un démenti formel à ces accusations et affirme avoir une politique de transparence, en ouvrant des enquêtes internes et en mettant en place des actions correctives. Ces accusations surviennent deux ans après le scandale des Ehpad Orpea, qui avait révélé des cas de maltraitances de pensionnaires du groupe privé de maisons de retraite. Suite à ce scandale, des mesures de renforcement des contrôles des Ehpad ont été annoncées par le gouvernement, ainsi qu’une stratégie de lutte contre la maltraitance des personnes vulnérables. Néanmoins, certaines associations estiment que ces mesures restent insuffisantes.

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