À partir de l’article fourni, voici la version réécrite de l’article pour votre blog :
Le redoublement scolaire était jusqu’à présent une décision prise par les parents, même si elle allait à l’encontre de l’avis des enseignants. Si un professeur recommandait à un élève de redoubler sa classe de CP ou de 3ème, les parents avaient le dernier mot et pouvaient décider de faire passer leur enfant dans la classe supérieure, quel que soit l’avis de l’équipe pédagogique.
Mais cela va bientôt changer. En effet, l’une des mesures phares du plan « Choc des savoirs », présenté récemment par Gabriel Attal, est de donner plus de pouvoir aux enseignants dans la décision de redoublement. Un décret sera pris au début de l’année 2024 pour modifier le Code de l’éducation et donner aux enseignants le dernier mot en matière de redoublement.
Cette décision est motivée par les mauvais résultats de la France en matière d’éducation. Le classement du Programme pour le suivi des acquis des élèves (PISA) de 2022, révélé récemment, place la France parmi les plus mauvais élèves de l’OCDE, avec des résultats « parmi les plus bas jamais mesurés ».
Le redoublement est une question controversée dans le système éducatif français. Dans les années 1980 à 2000, il était largement utilisé, mais il a ensuite été progressivement abandonné. En 2014, la ministre de l’Éducation nationale de l’époque, Najat Vallaud-Belkacem, a décrété que le redoublement devait être « exceptionnel ». Cependant, trois ans plus tard, Jean-Michel Blanquer a décidé de revenir sur cette décision en considérant le redoublement comme une seconde chance pour les élèves en difficulté.
Gabriel Attal partage cet avis et souhaite « sortir d’une doctrine de passage systématique en classe supérieure ». Il estime que le redoublement ne sera pas automatique, mais qu’il sera entre les mains des enseignants. Les parents auront toujours leur mot à dire, mais l’avis des enseignants sera prépondérant.
Certaines études montrent que le redoublement n’est pas efficace de manière générale, mais qu’il peut fonctionner dans certains cas spécifiques. Les parents peuvent être demandeurs d’un redoublement pour leur enfant, mais il reste exceptionnel et doit être validé par la direction de l’établissement.
Dans tous les cas, il est important que la décision de redoubler soit prise en concertation entre l’élève, sa famille et les enseignants. Il faut prendre le temps de discuter et de dialoguer afin de trouver la meilleure solution. Le lien entre les parents et l’école est primordial pour assurer le suivi de l’enfant et prendre en compte tous les aspects de sa scolarité.
Le ministère de l’Éducation nationale estime que l’accord des familles doit être « recherché » et non plus obligatoire pour un redoublement. Les enseignants seront en mesure de déterminer si un élève en difficulté risque un échec en passant dans la classe supérieure, en se basant sur les évaluations réalisées au cours de l’année.
Il est important de souligner que le redoublement n’est pas la seule solution pour aider les élèves en difficulté. Il convient de repenser la manière de les accompagner et de les suivre de manière plus globale. Le redoublement en lui-même est souvent remis en question quant à son efficacité. Il est donc essentiel de trouver des solutions alternatives pour garantir la réussite de tous les élèves.
En conclusion, à partir de 2024, les enseignants auront davantage de pouvoir dans la décision de redoublement des élèves. Cette mesure vise à améliorer les résultats de l’éducation en France, mais il est important de prendre en compte d’autres facteurs et d’explorer des solutions alternatives pour aider les élèves en difficulté.