Le cirque Arlette Gruss, l’un des premiers à s’engager dans la transition écologique, réduira son empreinte carbone liée à sa consommation d’énergie de 90% lors de son étape bordelaise. En collaboration avec le fournisseur d’électricité Enedis, le cirque sera désormais alimenté par le réseau électrique public, évitant ainsi l’utilisation d’un groupe électrogène fonctionnant au fioul. Cette mesure permettra de réduire les émissions de CO2 de 120 tonnes par an, soit une diminution significative de l’empreinte carbone du cirque. Pour réaliser cette transition, le cirque Arlette Gruss a dû investir 60 000 euros en câbles de raccordement et en armoires électriques. Les deux plus gros postes de consommation électrique du cirque sont le chapiteau, équipé de 250 LEDs, et la trentaine de caravanes. Avec une quarantaine de points de raccordement au réseau public sur la place des Quinconces à Bordeaux, le cirque dispose d’une puissance électrique suffisante pour ses besoins. Malgré les craintes initiales de coupures de courant, le cirque a constaté que le réseau électrique était fiable et que les avantages financiers et environnementaux étaient importants. À l’avenir, le cirque envisage d’utiliser de l’agrocarburant pour le chauffage du chapiteau et de passer à une flotte de camions électriques. Cependant, l’aspect le plus crucial pour réduire l’empreinte carbone du cirque concerne le mode de transport des spectateurs, qui peut influencer considérablement son bilan carbone. Le cirque encourage les spectateurs à se déplacer en transport en commun afin de réduire leur impact sur l’environnement.

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