La trêve entre Israël et le Hamas a été prolongée mardi, ce qui permettra la libération de plus d’otages israéliens et de prisonniers palestiniens, ainsi que l’acheminement d’une aide humanitaire dans la bande de Gaza, où la situation reste catastrophique. L’accord de trêve, négocié sous l’égide du Qatar avec le soutien de l’Egypte et des Etats-Unis, est en vigueur depuis vendredi et a déjà permis la libération de 50 otages détenus par le Hamas et de 150 Palestiniens emprisonnés en Israël. En outre, 19 autres otages, principalement des travailleurs étrangers, ont été libérés par le Hamas en dehors de cet accord. Les Etats-Unis et le Qatar ont annoncé la prolongation de la trêve pour deux jours, jusqu’à jeudi, ce qui devrait permettre la libération de près de 20 otages supplémentaires et de 60 prisonniers. Cette prolongation est un équilibre entre la libération des otages et celle des prisonniers. Tôt mardi matin, le gouvernement israélien a reçu la liste des dix otages qui seront libérés dans la journée, sans révéler leurs noms.
Dans la nuit, onze otages israéliens, dont trois détenant la double nationalité française, ont été libérés de la bande de Gaza. Le président français Emmanuel Macron s’est dit « extrêmement heureux » de ces libérations, bien que le père des enfants reste entre les mains du Hamas. Peu après, Israël a également libéré 33 Palestiniens détenus dans ses prisons, y compris Mohamed Abou al-Humus.
Néanmoins, la prolongation de la trêve ne s’accompagne pas que de bonnes nouvelles. À Beitunia, en Cisjordanie, où des prisonniers libérés sont arrivés en car, un jeune Palestinien a été tué lors de violents affrontements avec les forces israéliennes à proximité.
Malgré la prolongation de la trêve, les médiateurs et les Etats-Unis travaillent en coulisses pour augmenter les libérations d’otages et l’aide humanitaire à la bande de Gaza. Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken se rendra en Israël et en Cisjordanie occupée d’ici la fin de la semaine pour discuter de ces questions avec les dirigeants israéliens et palestiniens.
Il est important de souligner que la situation humanitaire à Gaza reste catastrophique et nécessite une aide supplémentaire. Plus de la moitié des habitations ont été endommagées ou détruites, plus de 1,7 million de personnes ont été déplacées et les besoins en aide humanitaire sont énormes. Les efforts doivent se poursuivre pour soulager les souffrances de la population et garantir la protection des civils.

A lire également

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *