La prime de Noël, créée il y a 25 ans par Lionel Jospin, est restée inchangée depuis sa création en 1998, malgré l’inflation croissante. Bien que les prix aient augmenté au fil des ans, le montant de la prime est resté le même. Actuellement, la prime varie de 152,45 euros pour une personne seule sans enfant à charge à 269,84 euros pour une personne seule avec quatre enfants à charge. Pour les couples, les montants sont légèrement différents.

La prime de Noël a été mise en place en 1998 avec un montant de 1000 francs, ce qui équivaut à environ 150 euros aujourd’hui. Pierre Garnodier, secrétaire général du Comité national des travailleurs privés d’emploi et précaires de la CGT (CNTPEP CGT), explique que cette prime a été obtenue par le biais de manifestations et d’occupations d’agences de l’ANPE à l’époque. À l’origine, les manifestants demandaient un 13e mois, mais le gouvernement a accordé la prime de Noël à la place. Depuis lors, la prime n’a jamais été revalorisée.

Les raisons de cette non-revalorisation restent floues, selon Pierre Garnodier. Il affirme que le gouvernement reste muet sur la question et que la prime est versée de manière automatisée, ce qui signifie que la supprimer serait politiquement insoutenable. Cependant, malgré l’inflation croissante, l’exécutif ne revalorise pas la prime, sans raison explicite.

La CNTPEP CGT demande depuis des années une augmentation significative de la prime et appelle à des manifestations chaque premier samedi de décembre. Cependant, la mobilisation diminue chaque année et le rapport de force n’est pas suffisant pour obtenir une revalorisation conséquente de la prime. La CNTPEP CGT propose une revalorisation à 500 euros pour tout le monde, avec une échelle supplémentaire en fonction du nombre d’enfants à charge. Malgré cette demande, la prime de Noël reste inchangée depuis 25 ans, malgré l’inflation croissante.

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