La commune de La Brède à l’honneur : plongée au cœur de la vie villageoise à trente minutes de Bordeaux Dans un cadre convivial au bar L’Esprit des vins, une trentaine de résidents de La Brède ont partagé un moment privilégié avec l’équipe de rédaction de « Sud Ouest », échangeant sur les sujets qui animent leur communauté. Mises en lumière Mercredi soir 20 mars, la terrasse de l’Esprit des vins affiche complet. Ce lieu de rassemblement intergénérationnel est le point de rendez-vous incontournable des Brédois, du café matinal où l’on commente les nouvelles du journal « Sud Ouest » aux soirées post-matchs. Au cœur de la cité de Montesquieu, l’Esprit des vins incarne la vie quotidienne locale. Son chaleureux propriétaire, Lionel Bon, y contribue largement. A l’étage, une trentaine de résidents de La Brède se sont réunis pour échanger avec les journalistes de « Sud Ouest ». Depuis le début de la semaine, le journal a mis en lumière la commune à travers l’opération « La Brède : ma commune à la Une ». Une soirée d’échanges francs s’annonce. Les lecteurs discutent de leur attachement au journal, de leurs attentes et des sujets qui animent le quotidien dans cette petite ville appréciée de tous, nouveaux arrivants comme résidents de longue date. « Une vie de village à trente minutes de Bordeaux », décrit Sébastien Pradet, affirmant sa préférence pour la vie rurale par rapport à la métropole. Tout comme Raphaël Chagnaud, 25 ans et étudiant en pharmacie, qui aspire à acquérir une maison à La Brède un jour. Bercée par la lecture de « Sud Ouest » grâce à son grand-père fidèle lecteur, Bérangère Barrère souhaite mettre en lumière « l’école publique de La Brède », soulignant la qualité de l’enseignement, notamment dans une classe Ulis. « Le bonheur persiste jusqu’à la fin du collège, ensuite les difficultés surviennent avec l’absence de lycée public, perçu comme une forme d’inégalité », explique Valérie Thoumine. Contraints de s’inscrire dans les lycées de Talence Victor-Louis ou Alfred-Kastler, les jeunes de La Brède doivent affronter des trajets fatigants pour traverser la rocade. Ces problèmes de mobilité ont des répercussions sur l’emploi, certains employeurs peinant à recruter en raison des difficultés d’accès. Malgré ces défis, le bonheur de vivre à La Brède reste intact pour de nombreux habitants, tel que l’entrepreneur Philippe Bricou, qui apprécie le privilège de résider dans la cité de Montesquieu.

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