Girondins de Bordeaux : Déficit structurel de 44 millions d’euros selon la DNCG
La Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG) a récemment divulgué les comptes des clubs pour la saison 2022-2023. Et c’est sans grande surprise que les Girondins de Bordeaux affichent un déficit structurel de 44 millions d’euros. Malgré cela, les ventes de joueurs et l’apport financier de Gérard Lopez leur ont permis de maintenir le cap.
Pour leur première saison en Ligue 2, les Girondins présentent un déficit hors transferts de 44 millions d’euros, une somme considérable étant donné les recettes modérées à ce niveau de compétition. Cette dette est notablement réduite par rapport à la saison précédente, sous la direction de Gérard Lopez en Ligue 1, où le déficit s’élevait à 73 millions d’euros.
La masse salariale demeure le principal poste de dépense, restant élevée à 42 millions d’euros malgré une réduction par rapport à la saison précédente. Les « autres charges » et les honoraires d’agents atteignent des niveaux records pour un club de Ligue 2. Les recettes provenant du sponsoring et des jours de match sont inférieures à celles de certaines équipes de Ligue 1, comme Saint-Étienne et Metz.
Malgré ce déficit financier, les Girondins affichent un résultat net positif de 19,2 millions d’euros, principalement grâce aux ventes de joueurs et à l’apport financier de Gérard Lopez. Ce dernier, propriétaire à hauteur de 99,9 % via sa société Jogo Bonito, a injecté 45 millions d’euros en compte courant d’actionnaire entre juillet 2022 et juin 2023 pour assurer le bon fonctionnement du club.
La diminution de la dette financière envers King Street et Fortress a également été un point clé pour les Girondins, avec un remboursement significatif effectué. Malgré des dettes restantes importantes, l’objectif est de sécuriser rapidement un nouvel emprunt pour pallier le déficit structurel actuel et assurer le financement futur.
En conclusion, malgré des défis financiers conséquents, les Girondins de Bordeaux travaillent activement pour stabiliser leur situation économique et garantir leur pérennité dans le paysage du football français.