La population de Gaza est épuisée par près de trois mois de guerre et n’a pas l’esprit aux célébrations de la nouvelle année. Les bombardements israéliens continuent de faire des victimes et les habitants vivent dans la crainte constante des bombes qui tombent chaque jour et chaque nuit. Oum Louay Abou Khater, une femme déplacée par les combats à Rafah, exprime son désir de voir la guerre prendre fin et de retrouver une vie normale. Ahmed al-Baz, un autre Palestinien déplacé à Rafah, décrit l’année 2023 comme la pire de sa vie, marquée par la destruction et la dévastation. La situation humanitaire dans la bande de Gaza est désastreuse, avec une quantité d’aide limitée et des obstacles logistiques qui entravent son acheminement. Les habitants de Gaza continuent de vivre dans la peur et l’insécurité, alors que les combats et les raids aériens ne montrent aucun signe de répit. Le bilan humain de cette guerre s’élève à plus de 21 500 morts depuis son déclenchement. L’armée israélienne a par ailleurs annoncé des frappes en Syrie en représailles à des tirs de roquettes en provenance de ce pays voisin. La frontière entre Israël et le Liban est également le théâtre d’échanges de tirs entre l’armée israélienne et le Hezbollah, faisant craindre une expansion des combats.

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