Une famille de Bordeaux lutte pour que les cas de harcèlement signalés par leur fille de 7 ans soient pris au sérieux par l’école. Cependant, l’école qualifie les incidents de simples « chamailleries d’enfants ». La situation est devenue un dialogue de sourds entre les parents et l’établissement. Les faits se sont produits à la fin de l’année 2022 dans une école privée sous contrat, impliquant deux fillettes de CP. La fillette victime rapporte des actes de violence verbale, physique et psychologique de la part de sa camarade de classe. Malgré les plaintes déposées et le protocole anti-harcèlement mis en place, l’école a finalement conclu qu’il n’y avait rien de plus que des chamailleries entre enfants. Les parents ont alors contacté les autorités compétentes pour obtenir une séparation des fillettes à la rentrée suivante. Malheureusement, les incidents de harcèlement ont continué à se produire, ce qui a affecté considérablement la vie de la fillette victime. Finalement, les parents ont porté plainte pour mettre en lumière les manquements de l’école et de ses responsables. Malgré leurs démarches auprès du rectorat et d’une association de parents d’élèves, aucune solution n’a été trouvée pour résoudre le problème. Le rectorat de Bordeaux a tenté de faire le nécessaire pour objectiver les faits, mais les désaccords persistent. Finalement, l’école a décidé de rompre anticipativement la convention de scolarisation de la fillette. La famille a reçu un certificat de radiation de l’école, mettant ainsi fin à cette situation difficile.
Note : Les prénoms des deux fillettes mentionnées ont été modifiés pour protéger leur identité.