Présidence de Bordeaux Métropole : PS et Verts en ligne, turbulences à droite
Le départ d’Alain Anziani de la présidence de la Métropole a ouvert le chantier de sa succession. Il a clairement désigné Christine Bost pour lui succéder. En démocratie, on n’hérite pas du pouvoir, la maire d’Eysines doit passer par la case élection. Les 104 élus métropolitains passeront au vote le vendredi 15 mars, de manière confidentielle. Les récentes discussions ont été marquées par des turbulences surprenantes.
Les discussions entre socialistes et écologistes se déroulent actuellement de manière fluide, en vue de l’élection de Christine Bost comme présidente. Bien que des ajustements liés aux compétences soient nécessaires, les relations entre les Roses et les Verts s’avèrent solides. Avec 31 sièges socialistes et 31 sièges écologistes, accompagnés de 3 voix communistes, les chances du maire de Bordeaux de conquérir la présidence étaient minces, évitant ainsi une crise au sein de l’exécutif.
En revanche, au sein de la minorité de droite et du centre représentée par Métropole Commune(s), l’atmosphère est plus agitée. Après avoir convenu de ne pas participer au vote, des tensions ont émergé lorsque des messages provenant d’Alain Anziani ont été divulgués. Certains maires sont en faveur de voter pour Christine Bost, invoquant une logique institutionnelle, tandis que d’autres perçoivent cela comme une menace de perdre leurs délégations.
La réaction face à cette situation est partagée, avec des divergences entre les partisans d’une approche institutionnelle et ceux qui craignent une gouvernance partisane. Une réunion est prévue entre la majorité et la minorité pour discuter de ces enjeux. Le week-end s’annonce animé dans le contexte politique de Bordeaux Métropole.