Les forces de l’ordre sont intervenues pour bloquer un convoi d’agriculteurs sur l’A20 près de Limoges afin d’empêcher leur arrivée à Rungis. C’est la première fois que les agriculteurs sont bloqués de cette manière. La mobilisation des agriculteurs prend de l’ampleur chaque jour, avec plusieurs grands axes routiers fermés en raison de manifestations. Les agriculteurs ont installé des points de blocage sur les autoroutes autour de Paris, dans le cadre d’un « siège de la capitale » organisé par la FNSEA et les Jeunes agriculteurs. Cependant, les forces de l’ordre sont intervenues ce matin pour bloquer un convoi d’agriculteurs sur l’A20, près de Limoges, ce qui a encore augmenté la pression. Les agriculteurs devaient se rendre à Rungis, mais ont été bloqués par la gendarmerie. Ils ont finalement découpé la glissière de sécurité de l’autoroute et ont pris une départementale parallèle pour continuer leur route. La confusion règne encore sur place. José Perez, président de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne, déclare sur actu.fr : « Nous avons été bloqués par un escadron de gendarmerie mobile. Il y avait des blindés. Nous, on voulait juste monter tranquillement à Paris. On a essayé de négocier avec la gendarmerie, mais on est bloqué de partout ». Gérald Darmanin a annoncé que 15 000 membres des forces de l’ordre seraient mobilisés pour éviter tout blocage de Rungis et pour prévenir toute entrée dans Paris. Les agriculteurs ont démonté les barrières de l’autoroute A20 et ont pu continuer leur route en empruntant une départementale parallèle, mais ont été de nouveau bloqués un peu plus loin. Huit principaux axes routiers près de Paris sont actuellement bloqués. Les syndicats d’agriculteurs ont été reçus à Matignon hier soir et le Premier ministre, Gabriel Attal, a promis de faire des annonces aujourd’hui pour apaiser les tensions.

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