Les chauffeurs de taxi de Périgueux expriment leur colère à la suite de la perte du contrat de transport du personnel roulant de la SNCF, attribué à Allocab. Des critiques sont émises, dénonçant des situations qualifiées d’« absurdes » et en contradiction avec les exigences de la SNCF. De son côté, la SNCF affirme que les chiffres témoignent d’une satisfaction importante vis-à-vis du nouveau service assuré par Allocab.
La décision de confier à Allocab la gestion du transport du personnel roulant de la SNCF en Dordogne, traditionnellement géré par le groupement d’intérêt économique Allo Taxi Périgueux, suscite la frustration de Patrice Varachat, président du GIE. Il souligne des dysfonctionnements depuis la prise en charge du service par Allocab début février, mentionnant des véhicules vétustes et non sécurisés, des non-conformités en matière de décarbonation, ainsi que des itinéraires jugés « absurdes », tel qu’un trajet de Saint-Émilion à Périgueux pour ensuite rejoindre Bordeaux. Cette situation est perçue comme une usurpation de contrat, au détriment des standards établis.
Cependant, la SNCF se montre satisfait de la prestation fournie par Allocab, soulignant une note de 4,89/5 attribuée par le personnel roulant pour environ 2 000 trajets réalisés. Cette évaluation se base sur des critères de ponctualité, d’âge des véhicules inférieur à 5 ans et de propreté. La compagnie ferroviaire admet l’existence des problèmes mentionnés par Patrice Varachat, mais les considère comme marginaux, n’ayant pas été informée des incidents précis rapportés.
Malgré les témoignages divergents, la situation souligne un conflit d’appréciation entre les chauffeurs de taxi locaux et la SNCF quant à la qualité du service de transport du personnel roulant. L’entreprise Allocab n’a pas répondu aux sollicitations de « Sud Ouest » pour apporter son éclairage sur cette affaire.
