Avec les Jeux Olympiques de Paris 2024 attendus par 15,3 millions de visiteurs, les contrôles sanitaires sont renforcés pour assurer la sécurité alimentaire. Les Directions départementales de la protection des populations (DDPP) inspectent minutieusement les établissements en lien avec les événements sportifs, certains se voyant rappeler la réglementation, et d’autres étant contraints à une fermeture administrative immédiate en raison de manquements aux normes d’hygiène.
À l’approche des JO de Paris 2024, un plan de contrôle renforcé est déployé dans les villes hôtes, notamment dans la région parisienne et à Lyon. Les contrôles englobent la qualité, la sécurité et la véracité des denrées alimentaires. En plus des mesures d’hygiène, les allégations telles que « fait maison » et la certification « bio » sont scrutées, tant dans les établissements directement liés aux manifestations sportives que dans les sites touristiques proches des gares et des aéroports.
Les contrôles sanitaires opèrent également par surprise, déclenchés par des signalements via le service SignalConso ou en réponse à des cas d’intoxication alimentaire signalés. Ces inspections couvrent tous les aspects, de la propreté des locaux aux bonnes pratiques d’hygiène, en passant par la formation du personnel, la traçabilité des produits, les températures et la lutte contre les nuisibles.
Récemment, plusieurs établissements en France ont été contraints à une fermeture d’urgence en raison de problèmes d’hygiène flagrants. Par exemple, un restaurant dans le Val-d’Oise a été fermé après la présence de produits laitiers et de fromages non conformes. De même, un restaurant près de Chartres a été fermé pour des raisons similaires, démontrant des infractions graves aux règles d’hygiène alimentaire.
Les restaurateurs confrontés à ces situations semblent souvent souffrir d’un manque de formation en sécurité alimentaire, de locaux inadaptés et d’un manque de rigueur dans les pratiques de nettoyage. En conséquence, des restaurants comme un établissement asiatique à Lyon ont été contraints de fermer en raison de nombreuses non-conformités, mettant en lumière des lacunes sérieuses en matière d’hygiène.
Une fois les contrôles effectués, les établissements doivent corriger les violations sous peine de sanctions telles qu’une fermeture administrative immédiate. Dans certains cas, le résultat des contrôles est publié sur les réseaux sociaux dans un souci de transparence, une procédure connue sous le nom de « name and shame », visant à rendre publics les noms des établissements en infraction.