Certaines villes en France sont en retard quant à la mise en place des Zones à Faibles Émissions (ZFE), perturbant ainsi le calendrier prévu. Alors que le bannissement des véhicules Crit’Air 3 dans les ZFE a été repoussé par le gouvernement, certaines villes comme Rouen, Marseille, ou Strasbourg ont choisi de retarder cette mesure.
Le calendrier initial prévoyait l’interdiction de certains véhicules au sein des ZFE à partir du 1er janvier 2024. Par exemple, à Lyon, la ZFE était déjà inaccessible aux voitures Crit’Air 5 et non classés, ainsi qu’aux poids lourds et véhicules utilitaires légers classés Crit’Air 5, 4 et 3 ou non-classés. Depuis le 1er janvier 2024, les voitures Crit’Air 4 sont également exclues. Des situations similaires se produisent à Grenoble et Nice, malgré quelques adaptations des règles à Nice.
Les autorités de certaines villes, comme Strasbourg et Nice, ont assoupli les règles des ZFE en raison d’une amélioration de la qualité de l’air en 2023. À Rouen, les véhicules sous le régime d’une vignette Crit’Air 3 ne seront finalement pas interdits dans la ZFE à partir du 1er janvier 2025 en raison des bons résultats de la qualité de l’air ces dernières années.
D’autres métropoles, comme Le Mans, Marseille, ou Toulouse, ont également décidé de retarder ou d’annuler la mise en place de nouvelles restrictions en raison de la qualité de l’air qui respecte les seuils de pollution. En parallèle, une interdiction des voitures thermiques neuves est prévue à partir de 2035 pour orienter le marché vers des véhicules plus écologiques.
Les Zones à Faibles Émissions visent ainsi à inciter à un changement des pratiques des utilisateurs de véhicules motorisés, bien que leur mise en place puisse être sujette à des adaptations en fonction de l’évolution de la qualité de l’air dans chaque ville.