Une information judiciaire a été ouverte à Bordeaux après l’affaire de contamination au botulisme qui a touché plusieurs personnes. Le restaurateur du Tchin Tchin Wine Bar, où 17 personnes ont été infectées après avoir consommé des sardines, a été mis en examen pour « homicide involontaire » et « non assistance à personne en danger ». L’enquête sera poursuivie par un juge d’instruction.
L’ouverture de l’information judiciaire vise également à examiner les responsabilités éventuelles des autorités sanitaires dans cette affaire. Des enquêtes préliminaires ont déjà permis de découvrir que le matériel utilisé par le restaurateur pour stériliser ses conserves n’était pas adapté, ne permettant pas d’atteindre la température nécessaire. Les investigations se sont également penchées sur la mise en place de l’alerte sanitaire et le parcours médical des patients touchés.
La famille de la patiente décédée, Maria G., déplore les « dysfonctionnements » des autorités sanitaires et accuse le restaurateur ainsi que les services hospitaliers de négligence et d’incompétence. Ils demandent que chacun assume ses responsabilités. L’avocate de la famille souligne la nécessité de dénoncer ces fautes et de faire la lumière sur les défaillances de l’Agence régionale de santé (ARS) qui n’a pas réussi à prévenir les professionnels de santé à temps.
Selon les rapports, les premières alertes concernant la contamination remontaient au dimanche 10 septembre, mais les autorités sanitaires n’ont publié de communiqué que le mardi 12 septembre. Entre-temps, une patiente s’était rendue aux urgences le dimanche matin et avait été renvoyée chez elle malgré son état de santé préoccupant. Les questions subsistent quant à la gestion de cette tragédie et à l’horodatage des événements.
L’ARS a répondu aux critiques en affirmant avoir respecté des principes de prudence et de vigilance, ainsi que les procédures en vigueur. L’enquête devrait permettre d’apporter des réponses concernant les responsabilités de chacun dans cette affaire.
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