Bordeaux Rock clôture son festival tout en célébrant ses 20 ans
Le festival de rock bordelais, Bordeaux Rock, a pris fin dimanche 17 mars à la Reine Cargo après avoir débuté avec une tournée des bars le jeudi 14 mars et deux grands spectacles au Grand-Parc le week-end précédent. L’événement a animé les rues du centre-ville et la scène du Grand-Parc avant de se terminer sur une note décontractée à la Reine Cargo, un espace alternatif à La Bastide. Grand panda, un moine bouddhiste à gourmette et avatar du performeur Zorro du Cul, a proposé une séance de développement personnel nommée « Adour Méditation » mêlant culture du bol tibétain et celle du cubi de rouge landais. Ensuite, Pierre Giselle a enchanté le public avec sa folk intimiste avant que l’electro ambiant de Memory Scale prenne le relais.
Le directeur de Bordeaux Rock, Aymeric Monségur, a dressé un bilan positif de l’édition du festival en le qualifiant de « très bonne » sur les plans financier, artistique et humain. La soirée Rock en ville a rassemblé 1 000 personnes dans les bars pour écouter des artistes locaux et découvrir de nouveaux talents, malgré quelques inconvénients dus à des caves trop petites. Même si la salle du Grand-Parc n’a pas été pleine le vendredi, les performances des Anglais de Softplay (ex-Slaves) et des Marseillais d’Aline ainsi que des Irlandais des Undertones, groupe punk formé il y a 50 ans, ont su enthousiasmer le public.
L’équipe de Bordeaux Rock prévoit d’autres événements « revival » dans les mois à venir, notamment la réunion sur scène de groupes bordelais mythiques tels que Magnetix, Aeroflot, Déjà Mort, Il Fulgurante et Straw Dogs. De plus, une grande affiche est prévue au Grand-Parc le 2 juin avec les Bikini Kills, un groupe emblématique des années 1990 propageant un punk rock américain radical et féministe. Bordeaux Rock continue ainsi de célébrer ses 20 ans avec enthousiasme et promet de ravir les amateurs de musique rock.
