Au Japon, de nombreux habitants sont à la recherche d’eau et de provisions après un séisme dévastateur. Selon un nouveau bilan provisoire des autorités départementales, le séisme a fait 48 morts à ce jour.

Les rues de la petite ville de Shika sont dévastées par le séisme, et des centaines d’habitants font la queue devant la mairie pour recevoir les six litres d’eau qui leur sont attribués par personne. Tsugumasa Mihara, âgé de 73 ans, témoigne de son expérience, affirmant n’avoir jamais rien vécu de tel. Il raconte avoir été réveillé par une secousse puissante alors qu’il faisait une sieste. Après la secousse, il constate les dégâts dans sa cuisine, avec de la vaisselle brisée, mais il se considère chanceux car aucun de ses proches n’est blessé et sa maison est intacte. Cependant, le problème majeur est l’eau, car le réseau d’eau courante a été endommagé à Shika et dans d’autres villes de la péninsule de Noto, dans le département d’Ishikawa.

Outre Shika, de nombreux autres habitants de la péninsule ont été durement touchés. Des bâtiments et des maisons se sont effondrés suite aux secousses. Les secours sont confrontés à des difficultés d’accès en raison des routes endommagées ou bloquées par des glissements de terrain. Le calme règne actuellement dans les rues des villes, où des journalistes ont pu observer de nombreux véhicules coincés dans des fissures du bitume.

Les habitants font la queue devant les supermarchés pour obtenir des provisions, mais certaines supérettes sont fermées faute de réapprovisionnement. Des ouvriers s’efforcent de réparer les fissures pour faciliter l’accès aux véhicules des pompiers, de l’armée et des forces de l’ordre. Dans la ville de Shika, Yuko, une femme de 58 ans, fait également la queue pour obtenir de l’eau, qui est distribuée par un fonctionnaire vêtu d’un uniforme bleu et portant un masque. Elle explique que l’eau est essentielle et qu’un événement comme celui-ci rappelle sa valeur.

Des témoignages d’habitants de différentes villes touchées par le séisme soulignent l’impact émotionnel et physique de la catastrophe. Une femme de 46 ans confie avoir craint pour sa vie pendant le tremblement de terre et se retrouve temporairement incapable de revenir chez elle en raison des routes bloquées. Malgré cela, elle garde une attitude positive et considère cette catastrophe comme une leçon sur la valeur d’une vie normale.

En conclusion, les habitants du Japon continuent de faire face aux conséquences dévastatrices d’un séisme majeur, cherchant désespérément de l’eau et des provisions dans des conditions difficiles. La solidarité et l’optimisme sont affichés dans leurs efforts pour reconstruire leur vie après cette tragédie.

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