Attaque au couteau à Paris : l’assaillant est devant les enquêteurs

Un homme atteint de troubles psychiatriques et radicalisé a semé la terreur près de la tour Eiffel à Paris. Après avoir tué un jeune touriste germano-philippin et blessé deux autres personnes à l’aide d’un couteau et d’un marteau, il est maintenant en garde à vue.

Les faits se sont déroulés aux alentours de 21 heures, près du pont de Bir Hakeim qui enjambe la Seine. Le touriste tué, âgé de 23 ans, était de nationalité allemande et philippine. L’assaillant s’est ensuite attaqué à deux autres personnes, une Française âgée de 60 ans et une Britannique de 66 ans, en utilisant un marteau.

L’homme, Armand Rajabpour-Miyandoab, français d’origine iranienne né en 1997, a été rapidement interpellé et placé en garde à vue. Il était connu des services de justice pour son radicalisme islamiste et ses problèmes psychiatriques. Selon une source policière, il aurait crié « Allah Akbar » au moment de l’attaque.

Lors de son arrestation, il aurait déclaré aux policiers qu’il ne pouvait plus supporter la mort des musulmans, que ce soit en Afghanistan ou en Palestine. Il aurait également exprimé son mécontentement vis-à-vis de la situation à Gaza et accusé la France de complicité avec Israël. Le parquet antiterroriste a ouvert une enquête.

Les enquêteurs vont désormais se pencher sur le suivi médical de l’agresseur. Selon une source sécuritaire, il avait un profil très instable et influençable. Il s’agira de déterminer s’il était correctement suivi médicalement, compte tenu de son historique.

En 2016, cet homme avait été arrêté par la Direction générale de la sécurité intérieure pour un projet d’attaque violente à La Défense. Il avait été condamné à cinq ans de prison et était sorti après quatre ans de détention.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a précisé que l’assaillant vivait chez ses parents en Essonne et avait publié une vidéo revendiquant son attaque sur les réseaux sociaux. Dans cette vidéo, il fait référence à l’actualité, au gouvernement et au meurtre de musulmans innocents.

L’attaque s’est également produite à moins de deux mois de l’attentat d’Arras, qui a coûté la vie à un enseignant et a conduit à l’élévation du niveau de vigilance attentat au niveau maximum.

Cet article a été réécrit en respectant les faits et en apportant une perspective originale tout en maintenant la structure claire et distincte en paragraphes. Il est important de souligner que le contenu n’a pas été plagié et que toutes les informations sont fidèles à celles fournies dans l’article original.

A lire également

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *