Les groupuscules d’extrême droite en France sont au nombre de 150, selon une enquête menée par le média StreetPress. Ces groupes, connus pour leur radicalité, se forment dans différentes villes du pays, tels qu’Angers, Rennes, Lyon ou encore Besançon, et sont tous interconnectés. Si leurs idéologies et leurs revendications peuvent varier, tous ces groupuscules partagent un élément commun : la violence.

Parmi les groupes les plus connus figurent Division Martel à Paris, Vandal Besak à Besançon et le RED (Rassemblement des étudiants de droite) à Angers. Ces groupes se distinguent par leur recours à la violence et leur radicalité politique, et ils revendiquent ouvertement l’usage de la violence comme moyen d’action. Contrairement aux groupes d’extrême droite d’il y a dix ans, qui se concentraient sur la communication et la lutte contre l’immigration, ces nouveaux groupes adoptent une approche plus violente.

Les groupuscules d’extrême droite en France adoptent des codes culturels néo-fascistes et se reconnaissent entre eux grâce à des signes distinctifs tels que des tee-shirts et des vestes noirs, des croix gammées et des drapeaux français. Leurs membres partagent également un fantasme d’une France chrétienne et blanche menacée par des populations étrangères.

Ces groupes se distinguent également par leurs méthodes d’action brutales et cruelles. Ils sont connus pour mener des attaques violentes et des agressions, imitant parfois les actions des hooligans sportifs. Ils s’entraînent au combat dans des lieux tels que les forêts, où ils se rencontrent pour se battre jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’une seule personne debout.

Contrairement aux idées reçues, les membres de ces groupes d’extrême droite ne sont pas des personnes désœuvrées. Ils sont souvent jeunes, âgés de 19 à 20 ans, et proviennent de différents milieux sociaux. Ils peuvent être des étudiants, des lycéens, des salariés ou des apprentis, et ils sont plutôt bien insérés dans la société.

En réponse à la montée de ces groupuscules violents, le gouvernement français a annoncé sa volonté de dissoudre plusieurs d’entre eux, dont Division Martel. Cependant, certains experts estiment que la dissolution de ces groupes peut rendre leur surveillance plus difficile, tandis que d’autres soulignent que les dissolutions peuvent empêcher ces groupes de mener leurs activités en rendant celles-ci illégales.

Il est important de surveiller de près l’évolution de ces groupes d’extrême droite et de comprendre les facteurs qui contribuent à leur radicalisation. Les actions du gouvernement, comme la dissolution de ces groupes, peuvent avoir un impact sur leur capacité à mener des activités violentes, mais il est également nécessaire de s’attaquer aux racines du problème en promouvant la tolérance et en luttant contre l’extrémisme.

A lire également

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *